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Sortie : Août 2009 |
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Pourquoi
le déni de justice dont est victime Yvan Colonna ne suscite pas,
comme pour l'Affaire Dreyfus, une campagne de presse en faveur de l'accusé
? Gérard Amaté retrace jour après jour le procès en appel d'Yvan Colonna et la façon dont la presse l'a rapporté. La conclusion, elle, est sans appel.
Quatrième de couverture : Le 27 mars 2009, Yvan Colonna fut, pour la seconde fois,
condamné à la réclusion criminelle à perpétuité
pour le meurtre du préfet Érignac, à l’issue
d’un procès joué d’avance, par une cour d’assises
spéciale héritière de la très décriée
Cour de Sûreté de l’État. Cette condamnation, prononcée sans preuve et sans
aveux après des débats qui n’avaient pu démontrer
la culpabilité de l’accusé, suscita l’indignation.
On parla d’une nouvelle Affaire Dreyfus. Mais, contrairement à ce qui s’était
passé durant l’Affaire, ce n’est pas la gauche qui
se mobilisa au profit de Colonna. Bien évidemment, les journaux rendirent compte
des procès mais les rôles traditionnellement dévolus
à la ‘presse de gauche’ et à la ‘presse
de droite’ ont été dans cette triste mascarade totalement
chamboulés. Certains journaux s’indignèrent de cette
justice d’exception. La plupart se turent. D’autres aidèrent au crime. On assista alors à un spectacle étrange. Une presse, prétendument soucieuse des droits de l’homme et des libertés fondamentales, préféra à ces principes affichés ceux de la raison d’État, alors que des quotidiens réputés plus conservateurs s’indignaient du comportement des juges et d’une condamnation prévisible, décidée à l’avance et ailleurs que devant une cour de justice.
Gérard Amaté n’aime pas l’État.
Il est libraire à Lyon. |
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