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avril 2010 |
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Max Genève - La cathédrale disparue
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ISBN : 978-2-916913-26-1 |
Les sept premières nouvelles de ce recueil
ont été écrites en quelques semaines, entre la fin
décembre 2008 et le début du mois de mars 2009. Personne
ne m'avait rien demandé, surtout pas des nouvelles, la plupart
des éditeurs n'en raffolent pas, convaincus que le lecteur français
préfère le roman. Il s'agissait plutôt d'une commande
de l'inconscient auquel je n'ai jamais su résister.
Elles ne forment pas un tout homogène bien qu'elles soient liées
entre elles par la logique aberrante et irrationnelle du rêve. Il
suffit d'un léger pas de côté, d'un minuscule porte-à-faux
pour glisser de l'autre côté, là où le réel
est si proche du fantastique.
Max Genève
Quatrième de couverture :
Max Genève est l’auteur d’une vingtaine de romans et de nombreux récits. Il livre ici seize nouvelles, dont neuf inédites, toutes aussi étranges que drolatiques. Un univers crépusculaire zébré d’éclairs d’humour noir, des personnages et des situations à la limite du fantastique.
Un très jeune homme décide d’aller au bout du monde. Dans un pays lointain, un citoyen ordinaire est élu Président contre son gré. À Montluçon, les hommes de petite taille qui entrent au café Marnay n’en ressortent jamais. Monsieur K. habite en face de la cathédrale - un beau matin, elle a disparu. Un amoureux des trains rencontre sur une voie désaffectée une locomotive surgie de nulle part.
Lire Genève, c’est voyager sur la ligne
d’un chemin de fer qui n’est pas prêt de s’arrêter.
Et ça tombe bien : personne n’a envie de descendre.
La cathédrale disparue (extrait)
Un matin tôt de décembre 1983, alors qu’un
brouillard tenace enserrait la ville dans ses voiles gris, monsieur Joseph
K., le peintre bien connu dont l’atelier et logis donne sur la place
de la Cathédrale, eut une impression bizarre en levant ses volets
: il lui semblait que celle-ci avait disparu. Certes il était mal
réveillé, ayant mal dormi et, comme à son habitude,
beaucoup bu la veille ; on n’y voyait pas à dix pas, mais
l’impression était assez forte et dérangeante pour
qu’il se décidât à enfiler un manteau par-dessus
son pyjama de flanelle rayé et à sortir pour en avoir le
cœur net.